L’œil écoute
Solo exhibition Galerie Alice Pauli
Lausanne
9 May › 25 July 2015
Galerie Alice Pauli
9, rue du Port-Franc
1003 Lausanne
t : +41(0)21 213 87 62
www.galeriealicepauli.ch
Fabienne Verdier returns to Galerie Alice Pauli for the third time in a solo exhibition featuring works inspired by her residency at Juilliard School in New York in the fall of 2014. The fruit of her long-held interest in the universes of music and painting, Verdier has drawn on the experience to expand her search for content within form, for spiritual substance over form itself—embarking on a series of works that seek to bring musical expression face to face with the language of painting.
“The essence of my painting is music. For me, the same internal principle is at work whether I breathe life into song or into a brushstroke.”—Conversation with Fabienne Verdier by Charles Juliet, 2007
“Fabienne Verdier uses the same type of approach for the sounds made by a piano or cello: she quickly pencils in the relative heights, the way the different passages move on from each other, recording at the top of the page a sort of panorama—to use her term—a diagram of time and the emotion produced by the music. Then, after listening again and again to the various motifs, the length of time a vibrating note is held, the ink and brush come into play, transforming the first intuition she noted in pencil into art.”—Introduction to L’Œil écoute exhibition catalogue by Daniel Abadie
Fabienne Verdier est pour la troisième fois à la galerie Alice Pauli, où sont exposés ses travaux inspirés par sa résidence à la Juilliard School, à New York, à l’automne 2014. S’intéressant depuis toujours à l’univers musical en lien avec la peinture, Verdier s’est appuyée sur cette expérience pour approfondir sa quête du sens contenu dans la forme, de la substance spirituelle au-delà de la forme elle-même ; elle s’engage ainsi dans une série de travaux qui cherchent à mettre en regard l’expression musicale et le langage de la peinture.
« Ma peinture est certainement d’essence musicale. Pour moi, il y a une même pratique du principe interne lorsque je donne vie au chant et lorsque je donne vie au trait. » (Entretien avec Fabienne Verdier par Charles Juliet, Albin Michel, 2007).
« C’est un mécanisme de même ordre que Fabienne Verdier utilise à partir des sons produits par le piano ou le violoncelle : une notation rapide au crayon des hauteurs relatives, de l’enchaînement des parties… qui trace, en haut de la feuille, une sorte de panorama – pour reprendre le terme du peintre –, une manière de diagramme du temps et de l’émotion musicale. Ce n’est qu’à force de répétitions des motifs, d’écoute attentive de la durée de vibration d’une note tenue… que l’encre et le pinceau entrent à leur tour en jeu, transformant en œuvre l’intuition première notée par le crayon. » (Daniel Abadie, « Le Langage de la peinture », cat. exp. « L’Œil écoute », 2015).