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Voyage d’hiver Solo exhibition
Custot Gallery Dubai
8 March 2022 ›
28 May 2022

Custot Gallery Dubai
Alserkal avenue, Unit NO. 84
Street 6A, Al Quoz 1
Dubai, U.A.E
T +971 (0)4 346 8148
F +971 (0)4 346 9170
[email protected]

Sunday to Thursday & Saturday
10 am–7 pm

waddingtoncustot.com

 

I imagined this series of paintings with Franz Schubert’s Winter Journey in mind. This set of 24 lieder that Schubert composed for piano and voice in 1827, one year before his death, stirs in me, each time I listen to it, an immense vibration.

I can’t help thinking of Caspar David Friedrich’s mysterious and bewitching painting of 1818, Wanderer Above the Sea of Fog, as I listen to this inner dialogue between the poet and the piano.

One can hear In Schubert’s melodies a journey in which horizons, shores, paths, undergrowth, hills, valleys and inner landscapes are intertwined, juxtaposed and interwoven.

For the first time on my canvas, I have applied several layers of energy strokes so that all notions of scale become blurred and each movement or countermovement of the paint can gradually evoke the delicious sensation of a rambler who is no longer able to distinguish whether he is moving or if it is the landscape that is shifting before him.

Facing the sea or desert, the wanderer yields to the wind that sculpts the movements of the waves or dunes in infinite transformations.

J’ai imaginé cette série de tableau en pensant au Voyage d’hiver de Franz Schubert. Cet ensemble de 24 lieder que Schubert a composé pour piano et voix, en 1827, un an avant sa mort, provoque en moi, à chaque écoute, une immense vibration.

Je ne peux m’empêcher, en entendant ce dialogue intérieur entre le poète et le piano, de penser à ce tableau mystérieux et envoûtant de Caspar David Friedrich, peint en 1818, Le voyageur au-dessus de la mer de brume.

On perçoit dans les mélodies de Schubert un voyage où s’entremêlent, se juxtaposent, s’enchevêtrent, s’entrelacent, des horizons, des grèves, des chemins, des sous-bois, des collines, des vallées et des paysages intérieurs.

Pour la première fois, sur les toiles, j’ai superposé les traits d’énergie pour que toute notion d’échelle s’estompe et que chaque mouvement ou contre-mouvement de la matière puisse peu à peu évoquer la délicieuse sensation que perçoit le randonneur quand il ne sait plus très bien, au gré de ses pas, si c’est lui que se déplace ou si c’est le paysage qui se meut devant lui.

Face à la mer ou face au désert, le voyageur se laisse emporter par le vent qui sculpte les mouvements des flots ou des dunes dans d’infinies transformations.